Zoom sur les actualités de la CPAM
Covid-19 : la prise en charge des tests de dépistage évolue
À partir du 1er mars 2023, la prise en charge par l’Assurance maladie des tests de dépistage Covid antigéniques et RT-PCR et des tests sérologiques, évolue. Un ticket modérateur s’applique désormais à tous les assurés, sans distinction entre les vaccinés et les non-vaccinés, sauf pour certaines personnes pour lesquelles la prise en charge est maintenue à 100 %. Un arrêté publié au Journal officiel du 28 février 2023 modifie les règles de prise en charge du dépistage du virus SARS-CoV-2.
L’amélioration de la situation sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 en France permet d’adapter la stratégie de dépistage.
La prise en charge à 100 % des tests Covid par l’Assurance maladie pour toutes les personnes vaccinées prend fin le 1er mars 2023.
L’arrêté du 27 février 2023 limite la liste des personnes pour lesquelles les tests de dépistage de la Covid-19 sont intégralement pris en charge par la Sécurité sociale.
À partir du 1er mars 2023, la prise en charge des tests de dépistage (antigéniques, RT-PCR) s’effectue sans prescription médicale préalable avec la mise en place du ticket modérateur (reste à charge), sauf pour certaines personnes qui bénéficient d’une prise en charge à 100 % :
- les personnes reconnues en affection de longue durée (ALD) ;
- les personnes âgées de 65 ans et plus ;
- les mineurs ;
- les professionnels de santé et leurs employés ainsi que les personnes travaillant en établissement de santé ou dans un service social ou médico-social, sous réserve de présenter une attestation sur l’honneur justifiant de leur fonction ;
- les personnes immunodéprimées, pour les examens de détection des anticorps ;
- les personnes faisant l’objet d’un dépistage collectif organisé.
- Le reste à charge pour l’assuré est déterminé en fonction du professionnel de santé délivrant le test. L’assuré devra payer 30 % du coût du test s’il est réalisé par un médecin ou un pharmacien et 40 % s’il l’est par un infirmier ou un masseur-kinésithérapeute. Si vous bénéficiez d’une complémentaire santé (mutuelle) ou de la complémentaire santé solidaire, le ticket modérateur des tests Covid-19 est intégralement remboursé.
Ces nouvelles modalités s’appliquent en France métropolitaine ainsi que dans l’ensemble des départements et régions d’outre-mer : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion et Mayotte.
Sophia : le service d'accompagnement des diabétiques
Sophia est un service d’accompagnement destiné aux diabétiques proposé par l’Assurance maladie aux assurés de plus de 18 ans souffrant de diabète.
Ce service téléphonique aide les patients à mieux vivre la maladie au quotidien, en apportant notamment un soutien et des conseils. Ainsi, un infirmier-conseiller peut être contacté au téléphone par les patients diabétiques. Ceux-ci pourront avoir une réponse gratuite et personnalisée à leur demande.
Le programme Sophia a donc pour vocation de limiter les risques de complications liées au diabète et d’aider les patients à appliquer les recommandations du médecin traitant.
L’assuré qui souhaite bénéficier du service Sophia peut s’inscrire :
Par courrier, en envoyant le bulletin d’inscription rempli dans son enveloppe pré-affranchie
En ligne : via le module d’inscription ou depuis le compte ameli.
Certains préservatifs sont gratuits en pharmacie pour les moins de 26 ans dès janvier 2023 :
Depuis quelques semaines, les pharmaciens peuvent constater l’effet notable de la gratuité des préservatifs pour les jeunes de moins de 26 ans. Le mois dernier, selon les informations d’Europe 1, deux millions de préservatifs ont été écoulés gratuitement dans les officines, contre 500.000 en janvier 2022. À l’époque, une ordonnance était nécessaire pour en obtenir sans rien débourser. Mais depuis le 1er janvier 2023, tous les mineurs et les jeunes de moins de 26 ans peuvent en obtenir sur simple demande et de façon totalement gratuite. Le président Emmanuel Macron avait qualifié cette mesure de petite révolution.
90.000 bénéficiaires : Selon le ministère de la Santé, environ 90.000 jeunes ont pu bénéficier du dispositif en l’espace d’un mois, soit trois fois plus que l’année dernière. Cette fois-ci, plus de pharmacies participent à cette mesure de prévention puisque 16.000 d’entre elles ont délivré au moins une boîte de protection gratuite le mois dernier. Sur la même période l’année dernière, elles n’étaient que 12.000.